Connaissez-vous Nicolas Bouvier ?

Cet écrivain, photographe, iconographe et voyageur suisse, décédé en 1998, a vécu au Japon entre 1955 et 1956, rédigeant des articles pour des journaux et magazines japonais. Ses différents séjours sur l’archipel, en 1955-1956, 1964-1966 et 1970, lui inspirèrent l’excellent ‘’Chronique japonaise’’.

L’émission Invitation au voyage d’Arte a consacré l’un de ses reportages sur cette période. À visionner d’urgence. Il en tira également un magnifique livre de photographies, que je vous conseille plus bas.

RÉSUMÉ

‘’Il a 26 ans et 12 dollars en poche. En 1955, l'écrivain Nicolas Bouvier s’installe au Japon. Inconnu à l'époque, l’auteur suisse s’immisce dans un Japon populaire, intime. Une contrée rasée par la guerre où les villes ont encore des airs de villages. Bouvier l’explore, non seulement avec sa plume ciselée, mais aussi, pour la première fois, avec un appareil photographique.’’

D’ailleurs, je ne peux que vous inviter à consulter régulièrement la page dédiée à l’émission
Invitation au voyage
sur le site Arte.fr. Vous y trouverez des pépites.

©ARTE.TV

BIBLIOGRAPHIE

Chronique japonaise chez Payot et Rivages

« Il entre du grelottement dans la musique japonaise. »
« Le voyageur est une source continuelle de perplexités, écrit Nicolas Bouvier. Sa place est partout et nulle part. Il vit d’instants volés, de reflets, de menus présents, d’aubaines et de miettes. »
Voici donc le Japon selon Bouvier. Un archipel pétri par l’histoire et le spirituel qui est autant le pays des samouraïs que celui des humbles. Là où d’autres convoquent une bibliothèque entière pour se donner des airs de penseur zen, Bouvier saisit l’odeur de l’air, la couleur d’un visage, une conversation dans la rue pour nous livrer en une ligne le diamant d’une sensation.

 

 

Le Japon de Nicolas Bouvier chez Gallimard

Ce recueil d’images et de textes inédits révèle un grand photographe, portraitiste sensible qui découvre qu’il pourrait consacrer sa vie aux visages des autres, attendre d’y voir monter les émotions réprimées, de les voir se remplir ‘’comme une chambre vide que l’on meublerait en hâte pour un hôte inattendu’’. Il témoigne d’une rencontre décisive et émerveillée : celle d’un auteur avec un pays qui l’inspire comme aucun autre.

 

 

 

Le Vide et le Plein. Carnets du Japon 1964-1970 chez Gallimard

Les fameux carnets que Nicolas Bouvier tint pendant son séjour au Japon en 1964 restèrent longtemps inédits. Partie intégrante du " Livre des Merveilles " qu'il souhaitait écrire, " Le vide et le plein " impose cet art unique qu'il a de saisir, comme on dérobe des pommes à l'étalage, des fragments d'éternité. Bouvier découvre, s'émerveille, s'étonne, se laisse faire mais aussi défaire par ce pays " non pas tant mystérieux que mystifiant ". Et se livre dans ces courts chapitres plus peut-être que nulle part ailleurs. À lire à ce sujet : Nicolas Bouvier a saisi un Japon opaque, irritant et fascinant sur Letemps.ch.

OÙ VISIONNER

Sur le site Arte.tv et sa chaine YouTube

PHOTO DE COUVERTURE

© Nicolas Bouvier / Roger-Viollet

Retour à l'accueil