Trump suspend les hausses de tarifs pour le Japon, mais cible la Chine

Je ne vais pas écrire un article à chaque changement d'humeur de Donald Trump, n'ayez crainte... Mais le président américain, peut-être sous l'influence de ses amis milliardaires, a annoncé, le mercredi 9 avril 2025, soit quelques heures après leur prise d'effet, une suspension de 90 jours des hausses tarifaires visant plusieurs partenaires commerciaux. 

Le Japon fait partie des pays épargnés. La Chine, en revanche, reste au cœur des tensions commerciales.

Illustration générée par Intelligence Artificielle, réalisée avec ChatGPT, 2025.
Illustration générée par Intelligence Artificielle, réalisée avec ChatGPT, 2025.

Une bouffée d’air pour les exportateurs japonais

Alors que les marchés mondiaux étaient en ébullition depuis l’annonce d’une nouvelle vague de hausses de droits de douane par Washington, la décision américaine de faire marche arrière temporairement a provoqué un véritable soulagement. Le Japon, tout comme l’Union européenne, la Corée du Sud, Taïwan et le Vietnam, bénéficie donc d’un gel des mesures pendant trois mois. Cela permet aux entreprises japonaises de maintenir leurs exportations vers les États-Unis sans surtaxe immédiate, un répit bienvenu pour le secteur technologique et automobile.

La Chine exclue de la pause tarifaire

Mais la Chine ne bénéficie pas de cette suspension. Bien au contraire : les droits de douane américains sur les importations chinoises sont relevés à 125 %, en réponse aux représailles de Pékin, qui a annoncé de son côté 84 % de droits sur les importations venues des États-Unis. Le ton reste donc très tendu entre les deux géants économiques.

Donald Trump a déclaré qu’il espérait parvenir à un accord équitable avec la Chine, mais a souligné que cela ne dépendait pas uniquement de Washington. Il affirme néanmoins entretenir une forme de respect pour le président chinois Xí Jìnpíng (習近平), qu’il décrit comme un dirigeant "intelligent et fier".

Une ouverture pour le Japon ?

© Kyodo news
© Kyodo news

À Tōkyō, l’indice Nikkei bondit dans la foulée de l’annonce. L’effet d’entraînement est spectaculaire : les investisseurs saluent la décision de la Maison-Blanche, interprétée comme un signe d’ouverture à la négociation. Les grandes entreprises japonaises, qui redoutaient une dégradation brutale des conditions commerciales, soufflent un peu.

Cette suspension temporaire ouvre donc une fenêtre diplomatique pour le Japon, qui pourrait en profiter pour sécuriser ses échanges commerciaux avec les États-Unis et éviter une future escalade. Reste à savoir si ces 90 jours suffiront à rétablir un dialogue durable entre les grandes puissances concernées.

SOURCES

english.kyodonews.net, theguardian.com, apnews.com

PHOTO DE COUVERTURE

Illustration générée par Intelligence Artificielle, réalisée avec ChatGPT, 2025.

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